la cicatrisation:
La cicatrisation se fait par plusieurs étapes dépendantes l'une de l'autre. En effet ce mécanisme se déroule en cascade de réactions biologiques, chaque phase en induit une autre, elles sont simultanées et ne peuvent se dérouler si la précédente n'est pas terminée.
Ainsi la cicatrisation de l'escarre s'inclut dans ce mouvement, elle ne diffère pas des cicatrisations dites "basiques".
Pour pouvoir cicatriser, la plaie a besoin de différents facteurs sans lesquels il n'est pas possible "d'enclencher le mécanisme" et accéder à la cicatrisation dite basique.
Nous pouvons distinguer 3 grandes étapes:
Ainsi la cicatrisation de l'escarre s'inclut dans ce mouvement, elle ne diffère pas des cicatrisations dites "basiques".
Pour pouvoir cicatriser, la plaie a besoin de différents facteurs sans lesquels il n'est pas possible "d'enclencher le mécanisme" et accéder à la cicatrisation dite basique.
Nous pouvons distinguer 3 grandes étapes:
la première phase : (détersion de la plaie).
Cette phase est le nettoyage de la plaie, sans cette étape la plaie ne pourrait cicatriser correctement. Si elle n'existait pas, des microorganismes pourraient s'infiltrer dans la plaie en y incluant des infections et autres types de phénomènes biologiques capables d'aggraver la plaie.
-phase inflammatoire : Elle consiste en la formation du caillot puis à la migration des cellules qui participent à la réaction inflammatoire. Cette première phase dure deux à quatre jours.Des facteurs amplifient la réponse inflammatoire et stimulent la formation du tissu de granulation. Dès le cinquième jour, les cellules inflammatoires se font plus rares.
Cette phase est le nettoyage de la plaie, sans cette étape la plaie ne pourrait cicatriser correctement. Si elle n'existait pas, des microorganismes pourraient s'infiltrer dans la plaie en y incluant des infections et autres types de phénomènes biologiques capables d'aggraver la plaie.
-phase inflammatoire : Elle consiste en la formation du caillot puis à la migration des cellules qui participent à la réaction inflammatoire. Cette première phase dure deux à quatre jours.Des facteurs amplifient la réponse inflammatoire et stimulent la formation du tissu de granulation. Dès le cinquième jour, les cellules inflammatoires se font plus rares.
la deuxième phase : réparation tissulaire. l'épithélialisation de la plaie.
C'est dans cette phase que la plaie voit apparaître ses plus gros changements.
-phase proliférative: (formation du tissu de granulation) Les fibroblastes à la fois synthétisent et remodèlent une nouvelle matrice extracellulaire conférant des qualités mécaniques meilleures à la cicatrice.
La matrice transitoire formée dans la première phase sert de support à la migration des cellules. Au stade précoce, la zone cicatricielle est une fibrose comportant de nombreux fibroblastes.
-phase de contraction/ d’épithéalisation (fermeture de la plaie) Par la suite, la contraction de la plaie va permettre le rapprochement des berges. Cette contraction est liée à la transformation progressive de certains fibroblastes en myofibroblastes capables d’initier une contraction et de transmettre cette activité au tissu avoisinant par l’intermédiaire d’interactions complexes entre les protéines de la matrice extracellulaire et leur cytosquelette.
C'est dans cette phase que la plaie voit apparaître ses plus gros changements.
-phase proliférative: (formation du tissu de granulation) Les fibroblastes à la fois synthétisent et remodèlent une nouvelle matrice extracellulaire conférant des qualités mécaniques meilleures à la cicatrice.
La matrice transitoire formée dans la première phase sert de support à la migration des cellules. Au stade précoce, la zone cicatricielle est une fibrose comportant de nombreux fibroblastes.
-phase de contraction/ d’épithéalisation (fermeture de la plaie) Par la suite, la contraction de la plaie va permettre le rapprochement des berges. Cette contraction est liée à la transformation progressive de certains fibroblastes en myofibroblastes capables d’initier une contraction et de transmettre cette activité au tissu avoisinant par l’intermédiaire d’interactions complexes entre les protéines de la matrice extracellulaire et leur cytosquelette.
la dernière phase : remodelage de la matrice extracellulaire et maturation de la cicatrice.
La cicatrice se forme à ce moment, c'est la phase terminale du processus de cicatrisation. Cette étape est néanmoins assez longue et peut durer plusieurs années.
La matrice extracellulaire va progressivement être remodelée dans les deux mois qui suivent la fermeture de la plaie. La maturation secondaire se poursuit parfois pendant deux ans avec une diminution progressive du tissu de granulation, l’élaboration d’une structure collagénique plus dense et l’organisation du réseau vasculaire..
Cicatrices: moins résistantes et moins élastiques (déficit en élastine, matrice désorganisée).
La cicatrice se forme à ce moment, c'est la phase terminale du processus de cicatrisation. Cette étape est néanmoins assez longue et peut durer plusieurs années.
La matrice extracellulaire va progressivement être remodelée dans les deux mois qui suivent la fermeture de la plaie. La maturation secondaire se poursuit parfois pendant deux ans avec une diminution progressive du tissu de granulation, l’élaboration d’une structure collagénique plus dense et l’organisation du réseau vasculaire..
Cicatrices: moins résistantes et moins élastiques (déficit en élastine, matrice désorganisée).
Les
principaux éléments à prendre en compte sont tout d'abord la posture dans
laquelle sera le patient pour cicatriser. Le matériel, qui doit être spécifique
au patient et répondre à ses besoins ainsi que l’hygiène corporelle pour éviter toutes
sortes de maladies.
La prise en charge du patient ayant une escarre est suivie par un personnel médical adapté, cependant les proches du patients sont nécessaires pour mener à bien le rétablissement.
La marche est également une étape très importante dans la guérison, tout comme les postures à adopter, qui comportent certaines règles, lorsque le patient est immobile.
Les postures adoptées ont pour but de favoriser au maximum la diminution du nombre d'appuis. Elles doivent permettre au patient de se sentir libre de ses mouvements malgré ce qu'on lui impose, d’être dans une position qui lui est confortable et qui puisse lui permettre de se sentir en sécurité. Les postures sont à changer plusieurs fois par jour pour éviter que de nouvelles escarres se forment suite à un appui trop long sur une partie du corps. Les changements de position sont conseillés toutes les 3 heures et doivent être fait de manière sécurisée.
Un des facteurs de risque souvent négligé sont les draps. Ils peuvent provoquer une escarre par cisaillement. Le fait de tirer sur les draps si le patient n'est pas levé, provoquera une compression entre le patient et l'étoffe d'où l'apparition d'escarre. De plus, cela créera des hématomes supplémentaires qui compliqueront la guérison.
La prise en charge du patient ayant une escarre est suivie par un personnel médical adapté, cependant les proches du patients sont nécessaires pour mener à bien le rétablissement.
La marche est également une étape très importante dans la guérison, tout comme les postures à adopter, qui comportent certaines règles, lorsque le patient est immobile.
Les postures adoptées ont pour but de favoriser au maximum la diminution du nombre d'appuis. Elles doivent permettre au patient de se sentir libre de ses mouvements malgré ce qu'on lui impose, d’être dans une position qui lui est confortable et qui puisse lui permettre de se sentir en sécurité. Les postures sont à changer plusieurs fois par jour pour éviter que de nouvelles escarres se forment suite à un appui trop long sur une partie du corps. Les changements de position sont conseillés toutes les 3 heures et doivent être fait de manière sécurisée.
Un des facteurs de risque souvent négligé sont les draps. Ils peuvent provoquer une escarre par cisaillement. Le fait de tirer sur les draps si le patient n'est pas levé, provoquera une compression entre le patient et l'étoffe d'où l'apparition d'escarre. De plus, cela créera des hématomes supplémentaires qui compliqueront la guérison.
cas particulier: Cicatrisation chez le sujet âgé
Nous savons que nombreuses sont les personnes âgées exposées à l'escarre.De plus, il est plus difficile pour eux de cicatriser.
Il existe des troubles de la cicatrisation du fait de:
- pathologies associées
- certains médicaments
- diminution de la réponse inflammatoire
- malnutrition
Nous savons que nombreuses sont les personnes âgées exposées à l'escarre.De plus, il est plus difficile pour eux de cicatriser.
Il existe des troubles de la cicatrisation du fait de:
- pathologies associées
- certains médicaments
- diminution de la réponse inflammatoire
- malnutrition
Autres retards à la cicatrisation:
Plusieurs facteurs locaux ou généraux:
- Micro-organismes
- Déficit en en oxygénation ou en perfusion des tissus
- Tabagisme
- Hypovolémie
- Stress
- Pathologies associées (diabète, hypertension artérielle...)
Plusieurs facteurs locaux ou généraux:
- Micro-organismes
- Déficit en en oxygénation ou en perfusion des tissus
- Tabagisme
- Hypovolémie
- Stress
- Pathologies associées (diabète, hypertension artérielle...)
Technique de cicatrisation: la V.A.C therapy
La VAC therapy (Vacuum Assisted Closure) est l’un des moyens répandus pour les traitements d’escarre.
Dans la prise en charge des escarres profondes (Stade II ou III), la V.A.C therapy peut être utilisée en traitement curatif, afin d’optimiser le lit de la plaie avant fermeture chirurgicale ou après la détersion chirurgicale.
Buts et objectifs :
-stimuler la formation d’un tissu de granulation
-offrir à la plaie un environnement clos et humide
-Éliminer les exsudats et matériels infectieux
-préparer la plaie à une fermeture chirurgicale
Le tableau ci-contre explique clairement les effets de la V.A.C therapy sur la cicatrisation. En effet nous avons vu précédemment que les phases de cicatrisation étaient dépendantes les unes des autres. Nous pouvons ici voir les facteurs qui empêchent l'avancement de la guérison et les solutions que réalise la VAC therapy.
Dans la prise en charge des escarres profondes (Stade II ou III), la V.A.C therapy peut être utilisée en traitement curatif, afin d’optimiser le lit de la plaie avant fermeture chirurgicale ou après la détersion chirurgicale.
Buts et objectifs :
-stimuler la formation d’un tissu de granulation
-offrir à la plaie un environnement clos et humide
-Éliminer les exsudats et matériels infectieux
-préparer la plaie à une fermeture chirurgicale
Le tableau ci-contre explique clairement les effets de la V.A.C therapy sur la cicatrisation. En effet nous avons vu précédemment que les phases de cicatrisation étaient dépendantes les unes des autres. Nous pouvons ici voir les facteurs qui empêchent l'avancement de la guérison et les solutions que réalise la VAC therapy.
Le principe consiste à introduire une mousse dans la plaie qui remplira les fonctions citées ci-dessus. Le phénomène se fait par pression négative (aspiration douce). Une aspiration continue favorisera la cicatrisation ou nettoyage de la plaie.
La durée de ce traitement varie de 15 à 21 jours, l’arrêt de la VAC therapy se fait lors de l’apparition d'un tissu de granulation rouge.
La durée de ce traitement varie de 15 à 21 jours, l’arrêt de la VAC therapy se fait lors de l’apparition d'un tissu de granulation rouge.